Et d’un bond, le Phare s’est levé…

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Toujours en quête de points pour l’Europe, les Savoyards voulaient capitaliser sur la victoire contre Nîmes, tandis que les Héraultais souhaitaient en profiter pour recoller au duo de tête et à Nantes en particulier. Au terme d’une partie très disputée et longtemps aux mains de Montpellier, Chambéry a décroché un beau match nul, 30-30.

La première période a vu Chambéry démarrer très fort, avec une défense très agressive sur l’adversaire. En attaque, Rodrigues et Richert ont tous les deux fait parler la poudre rapidement, ce qui a eu pour effet de creuser un écart de +4 à l’orée de la 9e minute de jeu. C’est peu ou prou à ce moment-là que Montpellier, bien accompagné par ses ultras ayant fait le déplacement, a commencé à se réveiller. Malheureusement, ce réveil s’est accompagné d’un temps faible chambérien, mélange de fébrilité et de précipitation. Résultat, toute l’avance obtenue a fondu comme neige au soleil, et au quart d’heure de jeu Montpellier a pris les commandes du match. Il ont ensuite commencé à dicter le rythme du jeu et à punir tout échec chambérien sur les phases offensives. Ainsi, à la sirène, les Chambériens sont repartis au vestiaire avec un retard de quatre unités, 13 à 17.

Hodzic, le tournant du match

La seconde période a démarré sur un rythme plus lent, avec Montpellier qui a systématiquement répondu à chaque but chambérien. C’est une véritable partie d’échecs qui s’est déroulée sous nos yeux, avec une alternance de systèmes et de combinaisons, butant tantôt sur la défense, tantôt sur l’un des deux gardiens ou bien finissant dans les filets. En somme, tout semblait se diriger vers une victoire tranquille de Montpellier jusqu’à ce que… Eh bien, jusqu’à ce qu’Harun Hodzic, jusque-là plutôt moyen, ne fasse un arrêt décisif sur un jet de 7m à 8 minutes du terme, qui aurait donné +4 à Montpellier. Dans la foulée, Chambéry a marqué, score : 25-27. L’arrêt a complètement changé la physionomie de la rencontre, avec l’ensemble du Phare qui s’est levé d’un bond et a hurlé encore plus fort pour soutenir les siens. Remontés comme des pendules, les Chambériens ont ensuite fait preuve d’une grosse débauche d’énergie pour aller chercher le match nul, notamment grâce à Antoine Tissot, qui semblait inespéré à un quar-d’heure de la fin. Comme quoi au handball, tout peut s’inverser en l’espace de quelques minutes… « Au début de la rencontre, nous avons 6-2, avant de connaître un gros trou d’air. L’équipe a fait preuve d’un gros caractère, tout comme le Phare qui a été d’une grande importance pour porter les joueurs sur le terrain. Prendre deux points contre Nîmes et un point contre Montpellier permet de mettre la pression sur les autres prétendants à l’Europe », souligne Erick Mathé, l’entraîneur de Chambéry. De son côté, Hugo Brouzet, pivot, soulignait « la vraie force du public, et le sang-froid de tout le monde, devant et derrière, qui nous font finir très très fort ».

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