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L’opérateur ferroviaire espagnol Renfe, qui a installé ses bureaux français à Lyon en 2023, annonce le quadruplement de son offre sur le réseau français, en 2024, avec notamment son arrivée sur l’axe Paris-Lyon.
La bataille du rail à grande vitesse va compter un nouveau candidat sur son parcours le plus rentable, le Paris-Lyon. Après la SNCF en 1982, il avait fallu attendre décembre 2021 et l’ouverture à la concurrence pour que les rames Frecciarossa de Trenitalia viennent défier les TGV de l’opérateur historique. Les AVE de la Renfe, présents entre Lyon et Barcelone, et entre Marseille et Madrid depuis juillet dernier, les rejoindront cette année. À ce jour, l’opérateur ibérique, qui opère 28 liaisons hebdomadaires (quatre quotidiennes), depuis Lyon et Marseille, a déjà transporté 250.000 passagers pour un taux d’occupation de ses sièges de 80 %. Il compte quadrupler son offre, c’est-à-dire passer à 112 liaisons hebdomadaires (16 quotidiennes).
Une offre annuelle de 2.700.000 sièges
Outre l’axe Paris-Lyon, Renfe souhaite irriguer une vingtaine de destinations sur les axes Paris-Lyon-Marseille et les villes espagnoles. La compagnie évoque notamment Montpellier, Nîmes, Lyon-Perrache… Cela correspondra à une offre annuelle de 2,7 millions de sièges, assurée grâce à l’AVE S-106, qui a une capacité de plus de 500 sièges par rame. Grâce à une politique tarifaire agressive, Renfe table sur un niveau d’occupation de ses sièges similaire à celui qu’il connaît aujourd’hui. Mais il devra intégrer la hausse des tarifs des péages, l’un des plus élevés d’Europe, que tout opérateur doit acquitter auprès de SNCF Réseau et qui vont augmenter de 8 %, en 2024.
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