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Après deux éditions concluantes à Strasbourg, les œuvres de l’Industrie Magnifique seront exposées dans la capitale des Gaules, du 5 au 15 juin 2025. Tour d’horizon sur ce projet qui s’étend, peu à peu, à l’échelle nationale.
Mi-2025, on assistera à la troisième édition de l’Industrie Magnifique. Celle-ci sera multiterritoire (Lyon/Saint-Étienne, Metz/Nancy, Orléans, Strasbourg et Lausanne), à la différence des deux premières, qui se sont déroulées en 2018 et 2021 à Strasbourg, et qui avaient réuni 98 œuvres, 50 entreprises mécènes et 610.000 visiteurs.
Mais concrètement, l’Industrie Magnifique, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un mouvement de coopération associant entreprises mécènes, artistes et collectivités publiques pour promouvoir et développer le croisement des savoir-faire artistique, culturel et industriel.
La Ville et la Métropole de Lyon font partie intégrante du projet, tandis qu’un certain nombre d’acteurs institutionnels et économiques ont d’ores et déjà décidé d’apporter leur soutien (*).
Des expositions aux quatre coins de Lyon
Le projet lyonnais a été confié au duo Magalie Meunier et Carolin Sackmann, qui se chargeront du « recrutement des magnifiques » jusqu’en septembre 2024. Elles auront pour mission de proposer trois artistes à chaque entreprise mécène, qui devront en choisir un seul. Par la suite, l’entreprise choisit, accueille, finance et met à disposition tout le nécessaire à l’artiste désigné. L’objectif fixé par Carolin Sackmann est « d’atteindre entre 20 et 35 binômes entreprises/artistes ».
Vient ensuite la phase de création qui s’étendra de septembre 2024 à juin 2025. L’artiste a pour seule contrainte de s’inspirer de l’activité, des matériaux ou des valeurs de l’entreprise mécènes.
Du 5 au 15 juin 2025, l’ensemble des œuvres seront exposées dans l’espace public. « Il s’agit d’une vraie galerie à ciel ouvert », exprime Magalie Meunier. De possibles lieux d’exposition ont par ailleurs d’ores et déjà été évoqués : parvis de la gare de la Part-Dieu, le parc de Gerland, la cité internationale, Confluence, etc.
Un budget de 2,5 millions d’euros
À la suite de l’exposition temporaire, l’œuvre, qui est propriété de l’entreprise, retournera dans les locaux de cette dernière de façon permanente. Ces entreprises pourront s’inscrire dans un parcours de découverte ou lors d’événements grand public tels que la Semaine de l’Industrie ou les Journées Européennes du Patrimoine.
En moyenne, le prix d’acquisition d’une œuvre est de 60.000 euros (pouvant être défiscalisé à 100 %). Au total, ce projet représente un budget de près de 2,5 millions d’euros.
(*) Fondation Ilyse, Syntagme, Byblos group, UIMM Lyon France, Medef Lyon Rhône, CPME Rhône, CCI Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne.
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