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Ouvert depuis 2020, le Centre de sauvegarde de la faune sauvage des Pays de Savoie fonctionne toute l’année. Marie-Sophie Saintillan préside une équipe de quatre salariés, de personnes en service civique, de bénévoles et d’écovolontaires.
« Nous souhaitons que l’activité du centre se pérennise grâce aux partenaires »
Répondre aux demandes des découvreurs d’animal blessé
« Le découvreur doit d’abord joindre notre ligne de médiation téléphonique pour obtenir les premiers conseils. Ensuite, il pourra amener l’animal jusqu’au centre. Nous pouvons aussi faire appel aux pompiers quand celui-ci est trop volumineux ou dangereux. Lorsque les découvreurs sont très éloignés, nous avons un réseau de rapatrieurs bénévoles pour les amener au centre ou dans une clinique vétérinaire partenaire. Les animaux restent dans nos infirmeries tant qu’ils ont besoin de soins, puis ils sont installés dans un box ou une volière pour qu’ils récupèrent leur autonomie, avant de les relâcher dans leur milieu naturel. »
Les projets se multiplient pour développer le centre
« Nous avons plusieurs projets en tête pour optimiser les différents espaces de notre centre. D’abord, nous comptons installer un espace à l’extérieur du bâtiment, dans un module, pour accueillir les bénévoles et les travailleurs du centre durant leur pause déjeuner. Nous souhaitons aussi créer un petit logement pour les écovolontaires qui dorment sur place. Puis, en prenant en compte l’augmentation des coûts énergétiques, nous allons aménager une chambre froide pour remplacer nos congélateurs énergivores. Ce projet va se réaliser grâce au financement de la fondation Brigitte Bardot. Enfin, nous sommes en train de réaliser une volière de cinquante mètres de long pour la rééducation des grands rapaces. L’armature a été financée par l’entreprise Placoplatre qui nous a proposé son aide. »
Pérenniser l’activité du centre
« Chaque année, nous avons un budget de fonctionnement de 200 000 euros. Notre activité repose principalement sur les dons et les adhésions de particuliers, de communes ou alors grâce à des investissements ponctuels des entreprises et de différents organismes. Nous espérons obtenir des subventions de fonctionnement de la part des deux départements. Pour la première fois cet hiver, nous avons dû lancer une cagnotte participative pour sauver notre centre. Or nous avons besoin de finances stables pour pouvoir payer les soins, la nourriture des animaux, etc. Il existe de nombreuses façons de nous soutenir sur le long terme : un mécénat d’entreprise ou un partenariat. »
Construction d’un réseau de bénévoles en Savoie et Haute-Savoie
Le centre a besoin de bénévoles pour tout type de tâches (travaux de grande ampleur ou aide quotidienne avec les animaux). Pour Marie-Sophie Saintillan, il est parfois difficile de trouver des bénévoles réguliers dans les deux Savoie : « À l’ouverture, nous avons eu une belle dynamique mais il y a des périodes où il est difficile d’avoir un nombre suffisant de bénévoles. L’association mène aussi des actions de sensibilisation et aimerait développer sa présence en Haute-Savoie avec des locaux. »
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