Opteven va implanter une plateforme d'assistance téléphonique au Puy-en-Velay

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Opteven, société spécialisée dans les services de garantie auto, dont le siège est à Villeurbanne, a besoin de sang neuf. Pour recruter, sa nouvelle stratégie consiste à ouvrir un nouveau centre d’appels dans un milieu plus « rural ».

L’Essentiel : 

  • Opteven est spécialiste de l’assistance routière et de la « garantie panne mécanique »
  • L’entreprise, en croissance est en recrutement permanent, toute l’année, et de surcroît l’été avec 150 saisonniers à intégrer en plus
  • Face aux difficultés de recrutement et de fidélisation, Opteven ouvre une plateforme au Puy-en-Velay où son Pdg espère rencontrer de nouveaux profils

Historiquement, Opteven, dont l’actionnaire majoritaire est le fonds français Seven 2 (ex-Apax Partners) depuis décembre 2022, travaille dans l’assistance routière, en marque blanche pour les compagnies d’assurances ou les loueurs de voitures. Son travail consiste à aider des automobilistes via un plateau d’assistance téléphonique. « Nous ne parlons qu’en français ou en anglais avec des clients qui peuvent être partout en Europe. Mais en général, ils sont à 30 km de chez eux, sauf lors des vacances d’été où c’est un peu plus complexe », note Jean-Matthieu Biseau, Pdg. Opteven travaille avec son propre réseau de partenaires en France (garagistes, dépanneurs…) et, à l’étranger, avec des correspondants qui ont eux-mêmes un réseau. Sur ce métier d’ « assisteur », Opteven facture au dossier, sous le régime de la prestation de service ou « à la voiture », sous le régime d’assurance, l’entreprise étant elle-même une compagnie d’assurances. « C’est un métier de plateau, d’urgence, de réactivité. Sur ce marché, nous sommes en croissance mais restons un challenger ». C’est surtout un métier qui demande beaucoup de ressources humaines : 450 personnes (sur un effectif de 1.000 dont 800 à Villeurbanne et 200 à l’étranger) plus 150 personnes supplémentaires en saison.

Leader sur la « garantie panne mécanique »

L’autre métier d’Opteven, sur lequel l’entreprise est cette fois-ci « leader en France et en Europe » selon Jean-Matthieu Biseau, c’est la « garantie panne mécanique ». Il s’agit de la garantie proposée par les vendeurs de véhicules d’occasion qui, préfèrent souvent ne pas porter le risque eux-mêmes. Opteven travaille avec des constructeurs comme le groupe Volkswagen ou des sociétés de crédit comme CGI (Société générale) ou CACF (Crédit Agricole).

Préoccupation numéro 1 : recruter, former, fidéliser

Le total représente 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, en croissance (278 M€ en 2022), avec toujours le souci pour Jean-Matthieu Biseau de devoir recruter sur le secteur assistance mais aussi de « former et fidéliser » ; et de trouver de la place pour les nouveaux venus. Opteven, arrivé au Carré de Soie en 2019, a conservé son ancien siège du boulevard de Stalingrad afin d’héberger les saisonniers mais cela ne suffit pas et, surtout, cela ne résout pas la question RH.

Alors comment faire ? L’offshore ? « Nous l’avons exclu car ce n’est pas conforme à notre politique RSE et ce n’est pas non plus la volonté de nos clients assureurs que nous représentons auprès de leurs clients ». Une autre grande métropole ? « Nous allions rencontrer les mêmes difficultés au niveau du profil des candidats pour le recrutement et la fidélité. Nous avons alors eu l’idée d’autres métropoles plus petites de la région comme Grenoble ou Saint-Etienne mais finalement, Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises nous a conseillés le milieu rural et l’idée nous a plu ! »

Dans les anciens locaux de l’école de commerce du Puy-en-Velay

Après avoir envisagé Roanne, c’est finalement Le Puy-en-Velay qu’Opteven a choisi, plus précisément les anciens locaux de l’école de commerce qui a déménagé et dans lesquels la plateforme d’assistance téléphonique va louer 650 m². « Nos clients, nos salariés et nos actionnaires ont montré beaucoup d’enthousiasme ». Mais quel intérêt particulier à opter pour le « milieu rural » ? « Nous allons rencontrer de nouveaux profils sans doute plus matures, plus habitués au monde de l’automobile. Et des publics que l’on ne rencontre pas d’habitude, des femmes d’agriculteurs, des chauffeurs de cars à temps partiel… »

Les recrutements débutent en mars avec l’objectif d’atteindre 100 personnes à l’été 2025.

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