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Pous sa 6e édition, le programme Femmes Entrepreneuses d’Orange a sélectionné douze entrepreneuses de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elles seront accompagnées pendant dix mois, pour les aider à développer leur entreprise.
Désormais bien ancré dans le paysage de l’entrepreneuriat féminin, le programme Femmes Entrepreneuses, créé par Orange en 2018, a fait le plein de candidatures pour cette 6e édition en Auvergne-Rhône-Alpes. Elles ont été 72 à candidater pour intégrer ce programme de dix mois, mixant accompagnement personnalisé par un mentor d’Orange et ateliers collectifs (confiance en soi, financement, etc.), assurés par des partenaires (Les Premières, Ronalpia, etc.).
Améliorer la mixité dans le monde de l’entrepreneuriat
« Femmes Entrepreneuses est une initiative concrète d’Orange pour améliorer la mixité dans le monde de l’entrepreneuriat, comme nous l’avons nous-même fait chez Orange qui est la première entreprise du CAC 40 en termes d’égalité femmes-hommes », expliquait Bernard Pellier-Cuit, délégué régional Rhône-Alpes d’Orange lors du lancement du programme ce 6 mars.
Tech et impact
Des propos repris par Sophie Marchand, directrice des projets innovants Orange Auvergne-Rhône-Alpes : « Les femmes représentent 36 % des créations d’entreprises et France, et 10 % seulement dans la tech ». En Auvergne-Rhône-Alpes, la saison 6 du programme fait au contraire la part belle aux projets innovants et à impact comme avec IA Medical, créé par Lydie Catalano qui développe des solutions d’intelligence artificielle pour la santé mentale, ou encore Helpy, fondé par Stéphanie Herrbach, un studio de jeux vidéo qui a pour ambition de créer des outils utiles, ludiques et adaptés aux plus fragiles. À Grenoble, Valérie Narcisse a créé Yookkan, qui édite un logiciel de gestion de projet collaboratif. Quant à Eva Ngalle, elle est la fondatrice de TI3RS (Chambéry), une application mobile qui facilite et sécurise les échanges des parents séparés autour des enfants quand il y a eu des violences conjugales. Avec Igonogo (Grenoble), Candice François propose un logiciel d’enquête en ligne augmenté par l’IA qui révèle les émotions et les non-dits des clients…
Les autres projets retenus sont :
- Myriam Lucas-Veyrunes, RETROACTION SAS (Grenoble) : propose des formations, des sensibilisations aux managers et aux équipes sur les troubles du neurodéveloppement et sa gestion dans le monde de l’entreprise.
- Sylvie Lechauve, SINCE&Digital (Clermont-Ferrand) : plateforme numérique qui permet d’encapsuler les savoir-faire des entreprises pour former les personnes aux plus proches des attentes du terrain.
- Cécilia Rachenne, Azélie Santé (Clermont-Ferrand) : plateforme digitalisée qui facilite la mise en relation entre les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) et le personnel soignant pour répondre aux difficultés de remplacements et de recrutements.
- Brigitte Ekpe Lordonnois, Optimeyes (Clermont-Ferrand) : accompagnement innovant de la performance sportive basé sur l’optimisation des capacités visuelles et cognitives des sportifs de haut niveau.
- Cynthia Rousseau, Reflextime (Volvic) : conception de dispositifs médicaux et de services associés. Actuellement Reflextime développe ReflexCare pour la rééducation fonctionnelle.
- Eve Xaé Blanchet, ORAMA (Alixan) : plateforme de notation et d’évaluation des programmes immobiliers. En 2024, ORAMA lance un outil d’auto-évaluation ESG qui permet aux acteurs de l’immobilier d’obtenir un pré-scoring et ainsi gagner en impact.
- Lucie Perraudin, Comme Chez ToiT (Charmes-sur-Rhône) : accompagne les porteurs de projet dans la mise en place de solutions d’habitats modulaires et modulables dans leurs territoires.
Pour toutes ces femmes, le programme Femmes Entrepreneuses est l’occasion de se « retrouver dans un collectif où l’on partage les mêmes problématiques » et de « se soutenir mutuellement ». Le tout dans un partage « de valeurs communes ».
Un premier bilan du programme réalisé au niveau national sur la promotion de cent femmes d’il y a deux ans montre que « 95 % des entreprises sont toujours en activité et qu’elles ont créé cinquante emplois », explique Sophie Marchand.
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